Réanimation cardiaque : démystifier les idées reçues (partie II)

image coeur defibrillateur neon

Après avoir abordé les idées reçues sur l’arrêt cardiaque dans notre précédent article, nous allons cette fois-ci nous pencher sur les idées reçues relatives au massage cardiaque (aussi appelé RCP) et aux défibrillateurs.

 

Idée reçue n° 1 : « Je peux être tenu responsable si je blesse la victime pendant le massage cardiaque » –  faux

La loi du « bon samaritain » (loi n° 2020-840 du 3 juillet 2020) protège les sauveteurs non-professionnels. Elle stipule qu’une personne qui porte secours ne peut être tenue pour responsable des dommages causés par son intervention. Cette loi encourage les témoin d’une situation urgence, comme un arrêt cardiaque, à intervenir sans craindre des conséquences légales.

Idée reçue n° 2 : « « Il vaut mieux attendre l’arrivée des secours plutôt que de pratiquer la RCP sur une victime d’arrêt cardiaque » – faux

Chaque seconde est cruciale lors d’un arrêt cardiaque. Attendre passivement les secours peut être dramatique pour la victime. Après 3 à 4 minutes d’arrêt cardiaque sans intervention, des dommages irréversibles peuvent survenir. Après 10 minutes, les chances de survie sont très faibles.

Agissez ! Massez ! Ne rien faire est la pire option ! Pour augmenter les chances de survie d’une personne en arrêt cardiaque, il est important de suivre ces étapes :

  1. Appeler les secours.
  2. Masser la victime.
  3. Utiliser un défibrillateur.

Le Cardio First Angel, un dispositif d’aide à la réanimation cardiopulmonaire (RCP) facile d’utilisation, vous aide à réaliser un massage cardiaque efficace. Grâce à son retour sonore immédiat, vous assurez des compressions correctes et minimisez le risque de séquelles. 

Idée reçue n° 3 : « Seules les personnes formées peuvent utiliser un défibrillateur » –  faux

Les défibrillateurs automatiques externes (DAE) sont conçus pour être utilisés par tous et ne requièrent pas de formation médicale préalable. Ils sont dotés de consignes claires sous forme de schémas, d’annonces audio, ou les deux. L’objectif est de permettre à un témoin d’intervenir facilement en cas d’urgence. Bien que la formation aux premiers secours facilite l’utilisation d’un défibrillateur, elle n’est pas indispensable.

N’oubliez pas qu’avec ou sans DAE il faut masser. Cela reste le premier geste à pratiquer.

Idée reçue n° 4 : « Les défibrillateurs peuvent blesser les personnes en leur administrant des chocs inappropriés »    faux

Les défibrillateurs modernes intègrent des capteurs qui analysent le rythme cardiaque. Ils ne délivrent un choc que s’ils détectent une arythmie potentiellement fatale, telle que la fibrillation ventriculaire. En présence d’un rythme cardiaque normal, le défibrillateur ne donnera pas de choc et informera que l’intervention n’est pas nécessaire. En cas d’asystolie, le défibrillateur ne délivrera pas de choc électrique, mais un massage cardiaque doit commencer immédiatement. Il est donc essentiel de reconnaître les signes d’un arrêt cardiaque pour intervenir correctement.

Souvenez-vous, un arrêt cardiaque peut arriver n’importe où, à n’importe quel âge et il y a généralement un témoin qui peut agir et sauver une vie. Ne prenez pas le risque d’attendre un arrêt cardiaque pour vous renseigner. Une connaissance préalable des bonnes pratiques en matière de réanimation est la clé de la prévention et de l’action efficace. 

En fin de compte, ce qui importe le plus est d’agir immédiatement ! Avec le Cardio First Angel vous n’êtes pas en contact direct avec la victime, ce qui peut aider à passer au delà de la peur de mal faire et des appréhensions.

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